BTP - Projet culturel - Urgence Gaza

Nouvelles de Gaza

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Ces derniers jours à Gaza , toujours plus crimes de guerre israéliens

Tirs de chars contre plusieurs hôpitaux et une école de l'ONU de plus, tuant au moins une mère et son enfant. Scènes de panique à l’hôpital Al-Qods bombardé et incendié. Bombes incendiaires au phosphore contre les bâtiments de l’ONU, des dizaines de tonnes d’aide alimentaire ont brûlé. Plus de 1200 morts et 5300 blessés, et le massacre continue. Un tiers des victimes sont des enfants.

- Contrôle des médias

Les journalistes sont toujours empêchés d’entrer à Gaza. L’armée israélienne a bombardé un immeuble abritant les bureaux de plusieurs médias arabes et internationaux. Deux blessés parmi les rares journalistes présents sur le terrain.

- Gaza brûle

La situation humanitaire devient dramatique. Un million d'habitants vivent sans électricité, 750.000 sont sans eau. Tous sont terrorisés. L’attaque israélienne continue.

- La résistance palestinienne reste ferme

Malgré le meurtre de Saïd Siam, un des plus hauts dirigeants du Hamas, la résistance coordonnée des factions refuse toute capitulation. La résistance ne se satisfera pas d'un accord qui permettrait la poursuite du siège et de la suprématie israélienne.

Israël refuse toute trêve négociée et la fin du siège, la France poursuit le "dialogue"

- Israël repousse tout appel à un cessez-le-feu négocié et invente le concept de "trêve unilatérale". La Croix-Rouge condamne le bombardement de l’hôpital Al-Qods, le secrétaire général de l’ONU condamne le bombardement des bâtiments de l’ONU et demande une enquête internationale..

- Le gouvernement français ne s’oppose toujours pas aux crimes israéliens, ni à l’ONU, ni dans les actes, ni même en paroles. Sarkozy va faire un tour en Egypte, mais n'ira pas à Gaza. Il promet une "aide humanitaire" pour les Palestiniens.

L’horreur s’accentue. Plus de 1300 palestiniens tués.

- Plus de 1300 palestiniens assassinés dont plus d’un tiers de femmes et d’enfants.

- L'Unicef s'indigne que plus de 300 enfants soient morts durant les bombardements israéliens.

L'Unicef qualifie d' «inacceptable» la mort de plus de 300 enfants depuis le début des bombardements, regrettant qu'ils «paient le prix d'un conflit qui n'est pas le leur», selon sa directrice générale Ann M.Veneman. D'autre part, la mort de plus de 100 vieillards et de plus de 100 femmes sont à déplorer.

- Aux dernières nouvelles, l'armée israélienne a visé un hôtel où vivait la plupart des journalistes (ceux qui étaient là avant l'opération), le siège de l'UNRWA et un hôpital de la Croix Rouge.

- 45 civils tués dans une école sous tutelle de l’ONU

Les forces israéliennes ont massacré au moins 42 Palestiniens hébergés dans une école des Nations Unies dans le camp de réfugiés de Jabaliya. Il ya eu également près de 150 blessés lors de cette opération.

- La paix 3 heures par jours

L’armée israélienne a décidé d’accordé 3 heures par jour aux organisations humanitaires pour acheminer les différents convois. La crise humanitaire à Gaza est totale : manque de carburants, d’eau potable, d’électricité, de médicaments, de personnels médicaux…

L’armée israélienne utilise des armes non-conventionnelles

L’armée israélienne multiplie sa barbarie sauvage sur les civils de ce petit territoire dont la surface ne dépasse pas les 360 Km2, en utilisant des bombes au phosphore blanc interdites causant de terribles brûlures.

- Des bombes plus que meurtrières

En plus du phosphore blanc et de l’uranium appauvri, l’armée israélienne a utilisé un nouveau type de bombe dans la bande de Gaza. Le DIME, un explosif expérimental, provoque des blessures très graves, difficilement traitables. Deux médecins norvégiens, seuls Occidentaux présents dans l'hôpital de la ville de Gaza expliquent le désarroi des médecins locaux devant un nouveau type de blessés: "A 2 mètres, le corps est coupé en deux; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d'aiguilles. [...] Des expériences sur des rats ont montré que ces particules qui restent dans le corps sont cancérigènes"
Pour plus d'infos: http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/01/12/des-medecins-evoquent-l-usage-d-un-nouveau-type-d-arme-a-gaza_1140545_3218.html#ens_id=1106055

Sur le terrain : Pas de trêve, Israël intensifie ses frappes. Le sud et l'est de la bande de Gaza maintenant en première ligne.

Toutes les ONG présentes à Gaza et l'ONU dénoncent la farce de cette fausse trêve de 3 heures par jour, qui ne permet ni aux ambulances d'accéder aux blessés, ni aux familles de se ravitailler vraiment. Après le carnage israélien de l'école de l'UNRWA, où s'étaient réfugiés des centaines de civils, et où, contrairement à la propagande militaire israélienne relayée par nos médias, ne se cachait aucun résistant armé (les preuves ici). La prochaine étape de l'agression israélienne se profile avec pour principales cibles Rafah et Khan Younès, ainsi que les centres urbains. C'est là que les attaques israéliennes, utilisant des bombes au phosphore et à l'uranium 'appauvri', risquent d'être les plus meurtrières, alors que l'armée d'occupation avance au cœur des zones les plus peuplées du territoire le plus densément peuplé du monde. C'est là aussi que la résistance palestinienne promet d'être la plus acharnée. Notre solidarité doit aller aux familles et aux innocents, notre soutien politique à la résistance contre l'occupation.

Sur le front diplomatique : Israël temporise, peut-on encore parler de "communauté internationale"?

Après la tournée de Nicolas Sarkozy, force est de constater que les résultats obtenus par le "grand ami d'Israël" sont nuls. Couverts par le véto américain à l'ONU, les représentants d'Israël ont un mépris sans limite pour la diplomatie. Les gouvernement arabes font semblant de s'agiter, gênés par le caractère flagrant de leur collaboration ou de leur impuissance face à l'axe israélo-américain, alors que la colère gronde parmi leur population. Obama se tait, et l'Europe semble décidée à maintenir le projet de renforcement de sa coopération économique, politique, militaire, académique, avec l'occupation israélienne. La Russie et la Chine ne demandent pas de sanctions contre Israël. Ce sont les pays qui ont connu la violence du colonialisme et du racisme qui sont les plus en pointe : l'Afrique du Sud condamne fermement l'attaque, ainsi que la plupart des pays africains, tout comme le Vénézuela, le Brésil ou encore l'Inde.

- L’ONU vote un cessez-le-feu immédiat.

La résolution 1860 a été votée par le conseil de sécurité de l’ONU (abstention des États-Unis et demande de "report" de la France!!) hier soir. La résolution de l'ONU « demande » un cessez le feu, ne condamne pas les massacres et n’implique pas un retrait immédiat des troupes israéliennes. Elle n’évoque aucune sanction contre Israël et ne demande pas un levé immédiat du BLOCUS. Et elle n’a eu donc aucun effet.

- Une résolution condamnant Israël

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté lundi à Genève une résolution qui "condamne vigoureusement l'opération israélienne" menée dans la bande de Gaza. L'offensive des forces armées israéliennes "s'est traduite par des violations massives des droits de l'homme", a dénoncé le Conseil de 47 Etats membres. Le texte a été adopté par 33 voix pour, 1 voix contre (celle du Canada) et 13 abstentions, notamment des pays européens.

- La Bolivie et le Vénézuela ont rompu avec Israël.

Le président bolivien Evo Morales a annoncé que la Bolivie rompait ses relations avec Israël, en signe de protestation à l'agression israélienne.
Quant au Vénézuela, il a ordonné l'expulsion de l'ambassadeur d'Israël à Caracas, en solidarité avec le peuple palestinien et pour protester contre l'offensive israélienne à Gaza, qualifiée de génocide par le président Hugo Chavez.
Plus de 5300 blessés. Certaines équipes d’aide ont pu secourir des victimes et ramènent des informations horrifiantes sur ce qui se passe vraiment à Gaza.